La cour de cassation dans le collimateur du RNDDH

Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), pointe du doigt, la plus haute cour de justice du pays qui vient de réhabiliter deux magistrats, mis à l’écart dans le système judiciaire, pour causes de corruption et de fautes administratives graves. Intervenant à la rubrique le point de Radio Métropole, Marie Yolène Gilles du RNDDH, estime que la corruption qui gangrène la justice haïtienne affecte le fonctionnement des autres institutions du pays notamment la Police Nationale. « Le RNDDH déplore le fait que la Cour de Cassation, une fois de plus, a fait preuve d’une grande légèreté dans la poursuite d’un Magistrat en faute. En effet, la Cour a décidé de renvoyer les deux (2) Magistrats hors des liens de toute prévention sous prétexte qu’elle « n’a pu vérifier » les accusations portées contre eux, faute de témoins. Or la Cour n’a fait aucun effort pour entendre les témoins disponibles et n’a pas jugé utile d’approfondir des faits évidents, reprochés à ces deux (2) Magistrats », peut –on lire dans un communiqué publié cette semaine par l’organisme de défense des droits humains. Des bandits arrêtés pour kidnapping sont souvent libérés par des magistrats.Dans un communique sorti cette semaine le RNDDH affirme que la cour de cassation n’est pas prête pour lutter contre la corruption au sein du système judicaire haïtien. « la Cour de Cassation de la République a rendu deux (2) arrêts relatifs aux dossiers des juges Jean-Claude DOUYON du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince et Ramon GUILLAUME du Tribunal de Première Instance de Saint-Marc, tous deux mis en disponibilité et poursuivis par le Ministère de la Justice pour faits de corruption et fautes administratives graves commises dans l’exercice de leur fonction », fait remarquer le RNDDH , dans ce document. EJ/Radio Métropole Haïti

Publicité