La majorité des quartiers de Port-au-Prince reçoivent moins de 20 heures de courant par semaine . Les citadins expriment à nouveau leur ras-le-bol face à cette situation qualifiée d’inacceptable . La crise de l’énergie électrique reste le plus grand défi à relever par le pouvoir Lavalas qui pourtant à fait mille et une promesses à la population .” Le gouvernement travaille en vue d’une amélioration de la distribution du courant . Cette amélioration sera effective dans les prochains jours “, répète à tout bout champ les responsables . Mais cela fait déjà des mois depuis que la crise du courant persiste . Bon nombre de quartiers de la capitale passent des jours sans voir la lumière de l’EDH . La presse risque de devenir lassante en rapportant sans arrêt les mêmes revendications . Les résidents de Port-au-Prince , les propriétaires de magasins, les directeurs d’écoles , les techniciens s’en plaignent à longueur de journée. L’inexistence du courant électrique paralyse pratiquement toutes les activités. En raison de cette crise , les entreprises investissent une partie de leur avoir dans l’achat de groupes électrogènes. Les revenus moyens se contentent de faire l’acquisition d’ »inverter » . Les démunis se rabattent sur de misérables bougies. Cette pratique a des effets négatifs tant sur le porte-feuille des ménages que sur la santé des enfants qui étudient dans des conditions difficiles . Alors que les pertes accumulés sont incalculables , les autorités Lavalas tardent à trouver une solution durable à ce problème. Et les port-au-princiens dénoncent le manque de volonté du gouvernement Aristide/Neptune à résoudre la grave crise du courant . Dans cette crise de l’énergie , l’EDH est avant tout ciblée . Mais à chaque salve de critiques , la compagnie électrique ,pour se défendre, évoque toujours l’absence de moyens. En fait , l’entreprise d’Etat fonctionne à perte constamment en raison de prises clandestines et de la mauvaise gestion des resssources disponibles. Aussi paradoxale que cela puisse paraitre , ceux qui payent régulièrement leurs bordereaux sont les plus touchés par le phénomène du » blac-kout ». Faudra-t-il donc attendre 2004 pour voir la lumière de l’EDH de jour comme de nuit . Les autorités Lavalas ont , à plusieurs reprises, promis monts et merveilles à l’occasion du jour de la célébration du bicentenaire de l’Indépendance d’Haiti , le 1er janvier 2004 .
La crise du « black-out » de plus en plus sévère dans la région métropolitaine
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