La double nationalité est envisagée dans le cadre d’une modification de la constitution

L’académie Nationale Diplomatique et Consulaire (ANDC) et la Florida International University (FIU) organiseront le 29 avril 2007 un symposium sur la constitution de 1987. Le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Gérard Gourgues, le président de la chambre des députés, Pierre Eric Jean Jacques, le leader de l’Union, Chavannes Jeunes et des anciens membres de l’assemblée constituante, Georges Michel et Chantal Hudicourt Ewald participeront à ce symposium. L’un des membres du comité organisateur, Markly Joseph, affirme que cette démarche s’inscrit dans la logique des réflexions engagées par le chef de l’état sur les modifications qui devraient être apportées à la constitution de 1987. Il estime que ce symposium sera l’occasion de débattre de l’importance de la double nationalité, rappelant que les haïtiens de la diaspora apportent une grande contribution à l’économie nationale. » Il y a plus d’un million d’haïtiens vivant à l’étranger mais qui sont tenus à l’écart de la vie socio-politique du pays », ajoute t-il précisant qu’en en dépit de leur poids dans le secteur économique les haïtiens de la diaspora sont négligés dans les grandes décisions politiques. Par ailleurs, Markly Joseph indique que les autorités municipales de 3 villes de du sud de la Floride souhaitent décerner une plaque honneur et mérite au premier ministre Jacques Edouard Alexis pour son action en faveur de la communauté haïtienne.Parallèlement, l’historien Claude Moise, chargé par le chef de l’état d’organiser des rencontres avec les représentants des différents secteurs de la vie nationale sur la constitution de 1987 estime que celle-ci est difficilement applicable en raison des crises successives dans la société. » Le débat sur la constitution vise à permettre une prise de conscience nécessaire afin d’améliorer et de clarifier cette constitution dans l’ordre normal des choses », a-t-il ajouté expliquant que l’objectif est d’atteindre la stabilité politique. Interrogé sur la similarité entre la démarche de René Préval et ceux des présidents équatorien, Raphaël Correa et Vénézuélien, Hugo Chavez, l’historien Claude Moise souligne que ces présidents sud-américains s’appuient sur une force pour exiger ces modifications.

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