La FAO réclame 14 millions de dollars pour soutenir l’agriculture haïtienne

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimnetation et l’Agriculture ( FAO) a besoin de quelque 14 millions de dollars qui aideront au rétablissement rapide des moyens d’existence basés sur l’agriculture. Ce montant permettra de renverser la tendance après plusieurs années de troubles politiques et sociaux aggravés par des cyclones, des inondations, des sécheresses et autres désastres naturels à répétition qui ont entravé le développement d’Haïti.  » Cette somme fait partie du montant global de 97,9 millions de dollars correspondant à l’Appel transitoire 2006-2007 de soutien à la stabilisation d’Haïti, lancé aujourd’hui par les Nations Unies et qui cible les besoins prioritaires humanitaires et socio-économiques », indiqué un communiqué de la FAO publié le 18 décembre 2006 à Rome .L’appel des Nations Unies a aussi pour objectif de réduire – en collaboration avec les institutions nationales et les organisations non-gouvernementales – la vulnérabilité de la population et d’assurer une meilleure préparation aux catastrophes naturelles. « Le programme des opérations d’urgence et de la réhabilitation de la FAO fournira son assistance technique pour accélérer la relance de l’agriculture et sa résilience », explique l’experte de la FAO Fernanda Guerrieri.La FAO estime que les récentes élections démocratiques et le processus de stabilisation soutenu par la communauté internationale créent aujourd’hui un environnement permettant la reconstruction. « L’Organisation a dépensé quelque 5,7 millions de dollars pour les activités d’urgence et de réhabilitation au cours de la période 2004-2006. Nos activités vont se poursuivre dans cinq domaines principaux: la distribution de semences, d’outils et d’engrais; la production maraîchère dans les zones urbaines; la vaccination animale; la réhabilitation des petites infrastructures comme les réservoirs d’eau, les systèmes d’irrigation, les barrages et la protection des rives; la gestion des désastres et l’atténuation de leurs impacts, y compris la protection des sols et la constitution de stocks de semences », indique Mme Guerrieri.

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