Tandis que les parlementaires ne peuvent tenir des séances en assemblée pour sanctionner des projets de loi, ils sont néanmoins prêts à se lancer dans la campagne électorale.Le combat électoral a débuté dans les deux chambres sous la forme d’échauffourées entre partisans et opposants au gouvernement. A la chambre basse, où de nombreux candidats au Sénat forubissent leurs armes, des altercations ont eu lieu entre les membres du PSP, groupe majoritaire, proches du ministre Ralph Théannot et les membres de l’opposition. Le député Levaillant Louis Jeune, chef de file de l’Inité, figurait parmi les opposants les plus virulents au ministre chargé des relations avec le Parlement.Le président de la chambre basse, Tholbert Alexis, sera candidat au Sénat dans l’Ouest et devra probablement affronter un candidat de la plateforme Tèt kalé. Des membres du PSP et du PRI sont candidats au Sénat dans leur région et s’évertuent à imprégner leur marque sur l’opinion. Au Sénat une vive altercation a eu lieu la semaine écoulée entre les sénateurs Andrice Riché et Maxime Roumer. Le sénateur Riché est coordonnateur adjoint du parti Organisation du Peuple en Lutte (OPL) tandis que le sénateur Roumer a rejoint la plateforme présidentielle.Ces deux parlementaires, qui sont a leur second mandat veulent placer leurs repaires dans le département de la Grand Anse où ils ont été élus. La fièvre électorale s’est emparée de nos parlementaires tandis que d’autres étapes importantes du processus n’ont pas été franchies.Le membres du Collège Transitoire du Conseil Electorale Permanent (CTCEP) ne sont pas été installés et la loi électorale n’a pas encore été modifiée par le Parlement. LLM / radio Métropole Haïti
La fièvre électorale s’est emparée des parlementaires
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