La formation du CEP n’est pas une priorité pour l’assemblée des sénateurs

Après deux mois d’inactivité les sénateurs ont tenu hier une première séance plénière. 16 sénateurs ont pris part à cette séance qui n’a pas permis d’aborder le point le plus important, la désignation des membres du Conseil Electoral Permanent (CEP). Le quorum fragile ne pourra pas être maintenu pour réaliser les prochaines séances aussi certains élus dont Steven Benoît agitent la formule d’une réduction du quorum. Le quorum de 16 passerait à 11 ce qui permettra au grand corps de tenir des séances en dépit de l’opposition d’un groupe d’opposants farouches à l’amendement constitutionnel.La proposition de M. Benoît, supportée par son collègue Wencesslass Lambert, est rejetée d’un revers de main par le sénateur Andrice Riché.Le dirigeant de l’OPL estime que cette proposition, contraire à la constitution, ferait la part belle à l’exécutif qui pourrait ainsi former un CEP sur mesure. Pour sa part, le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, concède qu’il envisage une réduction du quorum afin de faciliter le fonctionnement du grand corps.Il fait remarquer qu’aucun texte de loi ne fixe les 2/3 nécessaires à la nomination des membres du CEP à 20 élus.L’argumentaire voudrait qu’il s’agisse des 2/3 des sénateurs en poste soit 14 sénateurs. Dans le même temps, le sénateur Jean Willy Jean Baptiste déplore que la séance d’hier n’ait pas permis d’aborder des thèmes importants pour la nation.Il estime que le débat devrait permettre de résoudre le problème de la réalisation des séances.Le parlementaire préconise une prise de conscience de ses collègues afin de favoriser un fonctionnement normal du grand corps. LLM / radio Métropole Haïti

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