
La formation du Conseil Electoral Permanent (CEP) est la principale priorité de l’administration Martelly au cours de cette semaine.Les acteurs politiques s’activent afin de présenter le meilleur profil de conseiller électoral.Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire désigneront chacun trois personnalités pour former ce CEP qui aura un mandat de 10 ans. Certains leaders politiques dont Evens Paul sont pessimistes en ce qui a trait à la formation de ce CEP.Il craint que la nouvelle institution ne contribue à fragiliser le processus démocratique. Les dirigeants des partis politiques n’ont pas été contactés par les autorités avant la formation du CEP.Cependant le gouvernement peut appliquer la nouvelle constitution en nommant directement ces représentants. La coordonatrice générale de la Fusion des Sociaux démocrates, Edmonde Supplice Beauzile adopte le statut d’observatrice dans ce processus.Elle rappelle que son parti s’était toujours fortement opposé au processus d’amendement. De son coté Himmler Rebu, chef de file du Greh, a pris acte de la publication de l’amendement. Il fait remarquer qu’il n’y a maintenant qu’une seule option, celle de la formation du CEP permanent.Il salue le souhait du président de la chambre de réaliser un concours pour les candidats au poste de conseiller électoral. Entre temps les parlementaires devraient à partir de cette semaine déterminer la procédure pour la désignation de leurs representants au CEP.Le président de la chambre basse. Levaillant Louis Jeune, est en désaccord avec le président du Senat sur le sujet.M. Louis Jeune affirme que les députés désigneront 2 des 3 membres ce qui est rejeté par le président du Senat, Desras Simon Dieuseul. Les deux assemblées devront également trouver un consensus sur la méthode de sélection.Certains élus estiment qu’il faudra avoir des séances plénières séparées alors que d’autres plaident pour une séance en assemblée nationale. LLM / radio Métropole Haïti