Le décès du petit Simon mi-mars n’y aura rien changé. Si certains enfants dont les dossiers étaient complets avant le séisme ont d’ores et déjà pu rejoindre la France, pour d’autres la situation n’est pas encore réglée juridiquement. Les familles devront attendre la fin des procédures en cours en Haïti.Patricia Adam, députée du Finistère et présidente du groupe d’étude Famille et Adoption de l’Assemblée nationale, cette lenteur a coûté la vie à Simon, trois ans, qui, en France, aurait eu accès aux soins nécessaires. Pourtant, un jugement d’adoption avait été prononcé en sa faveur. «L’enfant, emporté par une infection pulmonaire, était hospitalisé depuis un mois en Haïti. Ce drame illustre l’urgence de la situation: l’accès aux soins et aux médicaments fait toujours défaut. En pleine saison des pluies, l’état sécuritaire et sanitaire du pays justifie plus que jamais d’accélérer les procédures d’adoption, afin d’éviter un autre drame». Patricia Adam avait alors appelé les autorités françaises à organiser au plus vite le rapatriement des enfants pour lesquels un jugement d’adoption avait été prononcé.Le gouvernement français, quant à lui, campe sur ses positions et redoute que des personnes mal intentionnées profitent de la situation pour mettre en place un réseau de trafics d’orphelins haïtiens (Nda. est-ce bien la vrai raison?). Il refuse d’envisager l’arrivée d’enfants en France pour lesquels un jugement d’adoption n’aurait pas été prononcé par la justice haïtienne. Une mesure de prudence qui passe mal auprès des familles, parfois sans nouvelles de leurs enfants et qui sont dans l’attente depuis plusieurs mois.N/ Radio Métropole Haïti
La France s’oppose toujours au rapatriement d’enfants haïtiens en cours d’adoption
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