Le gouvernement français a signé avec des organismes haïtiens impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA en Haïti trois (3) conventions le jeudi 7 février 2002 . Ces accords qui s’élèvent à environ 10.2 millions de gourdes doivent contribuer au renforcement des campagnes de sensibilisation et de prévention lancées par les Centres GHESKIO, le Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH) et le Programme de Santé et d’Information (PSI). L’ambassadeur Yves Gaudeul avait pris, au nom de son gouvernement, l’engagement d’augmenter l’enveloppe allouée à Haïti dans le cadre de la coopération médicale française, c’était le 1er décembre dernier, à l’occasion de la soirée de levée de fonds au profit des Centres GHESKIO. Les Centres GHESKIO recevront 6 millions de gourdes , le Programme Santé et d’Information (PSI) 2,6 et le Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH) 1,6 . L’Institut des Maladies Infectieuses et de Santé de Reproduction utilisera ces fonds pour équiper ses laboratoires et ses centres de dépistage et de prise en charge des patients. Le VDH rassure que le geste de la France à son endroit permettra de toucher 20 000 jeunes de plus dans le cadre des campagnes de prévention. Tandis que le PSI qui conduit un projet d’information et de sensibilisation aux risques d’infection par le VIH en prônant l’utilisation des préservatifs va renforcer son marketing social. Les responsables des trois organismes qui ont paraphé les accords de financement, Jean William Pape, Moussa Abbo et Arnoux Descardes félicitent le gouvernement français pour son engagement dans la lutte contre le VIH/SIDA en Haïti. Certes, des progrès ont été réalisés dans la lutte contre le VIH en Haïti mais il reste beaucoup à faire pour freiner la progation du virus de l’immunodefiscience humain dans le pays. Avec 5,2 % de prévalence, l’infection est toujours alarmante par le fait même qu’elle concerne en particulier les jeunes de 15 à 29 ans. L’ambassadeur français qui suit de très près l’évolution de l’épidémie estime que la situation est grave. En ce sens, le gouvernement français entend multiplier ses efforts en vue d’un renversement de la situation. Ainsi, d’autres actions, toujours dans le cade de la lutte contre le VIH/SIDA en Haïti, sont en cours d’étude et devraient pouvoir être mises en oeuvre en 2002.
La France supporte la lutte contre le SIDA en Haiti
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