La Fusion et l’Alliance exigent des négociations avant la séance de ratification

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Le président de la Fusion des Sociaux-démocrates, Victor Benoît, conditionne la participation des sénateurs de son parti aux séances de ratification à la reprise des négociations entre le chef de l’état et les dirigeants des partis politiques. » 2 sénateurs avaient indiqué que le chef de l’état entend réaliser des consultations avec les chefs de file des partis et depuis lors il n’y a plus rien, je crois qu’on est en face d’une manipulation politique », ajoute M. Benoît.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, M. Benoît n’a pas voulu préciser si les sénateurs de la Fusion participeront à la séance de ce jeudi. » Nous prendrons une décision en fonction des intérêts du peuple et de la démocratie », déclare t-il rappelant qu’un accord politique est une solution a la crise.Interrogé sur l’absence des sénateurs de la Fusion lors de la séance d’hier, M. Benoît révèle avoir demandé aux sénateurs de s’abstenir.Selon le président de la Fusion il faut respecter les prescrits constitutionnels en intégrant les partis politiques dans le prochain gouvernement.Répondant aux critiques contre la Fusion, Victor Benoît fait remarquer que les élus socialistes avaient voté en faveur des deux premiers ministres désignés, Ericq Pierre et Robert Manuel.Pour sa part, le chef de file de l’Alliance, Evans Paul, estime que la situation au sénat était prévisible.Mettant l’accent sur la nécessité d’une entente entre les acteurs politiques, M. Paul préconise l’ouverture de négociation sérieuse entre les partis, l’exécutif et le parlement. » On ne peut pas écarter les partis politiques du gouvernement parce qu’il faut utiliser toutes les ressources « , argue t-il.Selon Evans Paul, le chef de l’état doit éviter de sombrer dans un labyrinthe au parlement. » Il faut un partage des responsabilité et non une répartition des postes ministériels « , dit-il mettant l’accent sur la nécessité de définir un agenda politique.

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