La gestion des décharges un défi pour la Mairie de Carrefour

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Les autorités municipales de Carrefour sont confrontées à l’épineux dossier de la gestion des détritus. Ce problème s’intensifie à mesure que les responsables de les Maires de la région métropolitaine de Port-au-Prince obtiennent des résultats probants dans la collecte des fatras. Les résidents du Village Gaston Magron dénoncent le fonctionnement d’une décharge à proximité de leur résidences.Cette décharge provoque des maladies pour les résidents de ce quartier situé à l’extreme sud de la commune. Des résidents soutiennent qu’il faut déplacer la décharge arguant que des cadavres ont été jetés dans cet espace. Nous ne pouvons plus vivre dans ce quartier, se plaint un citoyen résidant dans le quartier depuis 30 ans. Le Maire de Carrefour, Jude Edouard Pierre, se dit conscient des conséquences néfastes de la décharge sur la vie des résidents du village.J’admet que déplacer des ordures de Waney, Cote Plage c’est comme déplacer le problème, explique t-il. En attendant de trouver une solution définitive le Maire a annoncé que des patrouilles de la Police seront dépêchées dans la zone pour empêcher qu’on mette le feu aux détritus.Il s’agit de l’action d’individus à la recherche de métal dans la décharge. La fumée des détritus est un problème supplémentaire puisque le vent emporte les odeurs nauséabondes dans les maisons.Des citoyens ont fait valoir que d’autres Mairies dont celui de Port-au-Prince utilise également la décharge de Mariani. Une vrai problème de santé publique pour les résidents mais également pour les automobilistes et les passagers puisque la décharge est située à proximité de la route des rails donnant accès à la route nationale numéro 2. Les Mairies de la région métropolitaine sont confrontées au grand défi de la collecte et de l’entreposage des détritus.Des organisations de la société civile alertent régulièrement sur les conséquences des décharges sauvages dans plusieurs régions. En outre certains citoyens mettent le feu à des piles d’immondices dans certains quartiers. LLM / radio Métropole Haïti

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