Les activités à la capitale haïtienne ont été affectées par la grève lancée lundi par les chauffeurs de transport en commun pour exiger du gouvernement la baisse des prix du carburant. Cette grève a été largement suivie par les chauffeurs des différents circuits de la région métropolitaine de Port-au-Prince. C’est la première fois, depuis la chute du régime lavalas, qu’une grève des chauffeurs du transport en commun prend cette envergure. Lundi, les rues étaient bondés de gens qui attendaient indéfiniement un tap-tap ou un taxi pour se rendre dans leurs centres d’activités. Cette suspension de travail observée par les chauffeurs publics a été respectée largement par les chauffeurs mais certains d’entre eux ont quand même gagné les rues en dépit de leur support moral au mouvement. Un nombre important de port-au-princiens ont également appuyé ce mouvement qui vise à contraindre le gouvernement à baisser le coût des produits péroliers à la pompe.
La grève des syndicats de chauffeurs du transport en commun largement suivie à Port-au-Prince
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