La grève a provoqué un ralentissement des activités économiques dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ce lundi matin. L’opposition radicale et un syndicat de transporteur ont appelé à la grève pour réclamer des baisses substantielles sur le prix de l’essence. Dans les premières heures de la journée peu de véhicules de transport en commun étaient visibles dans les principales artères de la capitale.Les écoliers n’étaient pas présents en grand nombre dans les rues de Port-au-Prince, Delmas, Pétion ville, Tabarre et Carrefour. Dans les gares quelques Tap Tap étaient présents et assuraient les différents circuits. La situation était calme dans plusieurs régions sauf à l’avenue Poupelard où des barricades de pneus enflammés avaient été érigées.Les riverains ont indiqué que des tirs nourris avaient été entendus à l’aube. Un nombre important de véhicules privés avaient investi les rues tôt dans la matinée. Une frange du secteur du transport en commun n’a pas respecté le mot d’ordre de grève lancé par l’opposition radicale et le syndicat Fidel.Le gouvernement a mis en garde contre le recours à la violence durant les grèves.Le ministère des affaires sociales a révélé que le syndicat ayant lancé l’appel à la grève n’était pas régulièrement enregistré. Le Premier Ministre Evans Paul, avait également assuré que le gouvernement garantira la sécurité de tous les citoyens qui n’adhèrent pas à la grève. LLM / radio Métropole Haïti