Le président directeur général de la Haitel, Franck Ciné, dénonce les manœuvres de certaines personnes visant à salir son image.Au cours d’une conférence de presse M. Ciné qui affirme être l’actionnaire majoritaire de la Socabank, a rejeté les accusations de malversation et de corruption.Le président directeur général de la Haitel qualifie ses détracteurs de vagabond expliquant qu’il ne peut voler une entreprise qu’il a créée.Il soutient avoir fait montre de détermination et d’honnêteté tout au cours de sa carrière, rappelant qu’il contribue au progrès économique du pays en créant une entreprise. De son coté, le vice président des affaires juridiques de la Haitel, Géant Colimon, indique que le sénateur Gabriel Fortuné ne peut prouver ses allégations relatives au versement de pots de vin aux sénateurs dans le cadre de l’affaire Socabank.M Colimon estime que le parlementaire a un agenda inavoué en accusant gratuitement ses collègues . » J’étais choqué d’entendre de telles déclarations, le président de la Haitel n’était pas en Haïti lorsque la résolution a été votée », soutient M Colimon estimant que le sénateur du sud doit être radié s’il ne peut fournir la preuve de ses accusations contre ses collègues. » Nous attendons le rapport du sénat, nous n’avons pas encore intenté une action en justice contre le sénateur Fortuné », souligne t-il. de plus, les avocats de la Haitel annoncent une action en justice contre les responsables de la Banque de la République d’Haïti (BRH).Maître Camille Leblanc qualifie de diffamation les déclarations des membres du conseil d’administration de la BRH. Tout en reconnaissant que la Socabank faisait face à des problèmes de liquidités, maître Leblanc soutient que la banque n’était pas en faillite. » Il faut qu’une commission d’enquête indépendante détermine à quel moment la Socabank est tombée en faillite ; est-ce pendant la gestion de la BRH ? S’interroge Camille Leblanc. Les avocats ont porté plainte pour abus de biens sociaux et réclament que la lumière soit faite sur les actions ayant entraîné la destruction d’une institution.
La Haitel dénonce une campagne de diffamation dans le cadre de l’affaire Socabank
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