Lors d’une séance de travail avec les membres de la commission sénatoriale de finances, la ministre Marie Carmelle Jean Marie a réitéré la détermination du gouvernement de mettre un terme aux subventions des produits pétroliers.Le gouvernement est contraint d’augmenter les prix de l’essence et ne peut plus faire machine arrière, a laissé entendre Mme Jean Marie soulignant que l’état ne peut plus subventionner le secteur énergétique. Elle révèle que le prix du galon de gazoline serait de 300 gourdes si le gouvernement avait appliqué le tarif de 57 % de taxe prévu par la loi. La ministre des finances explique que la nouvelle taxation permet de rétablir l’équité pour les consommateurs. Dans l’ancienne taxation la gazoline était taxée à 57% tandis que le gasoil et le kérosène étaient exempts de taxe.Le gouvernement veut corriger une taxation à outrance de la gazoline, a-t-elle martelé. Cette disposition s’expliquait par le souci du législateur de protéger les couches vulnérables de la population qui dépendaient directement ou indirectement du gasoil et du kérosène.Le gasoil était utilisé pour les véhicules de transport en commun et le kérosène pour l’éclairage. Mme Jean Marie assure que les statistiques ont changé. Aujourd’hui 63 % des véhicules de transport en commun utilisent la gazoline. A l’inverse une majorité de voiture privée sont alimentées en gasoil. L’équité prônée par le gouvernement permettra de répercuter la charge de manière équitable pour tous les citoyens. LLM / radio Métropole Haïti
La hausse des prix de l’essence est justifiée assure Marie Carmelle Jean Marie
Publicité