La Jamaïque préoccupée par le climat de violence

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Le gouvernement jamaïcain fait part de ses préoccupation à propos des violences qui secouent la capitale depuis le déclenchement, le 30 septembre 2004, de l’Opération Bagdad par des partisans armés de l’ex-président Jean Bertrand Aristide. Dans une déclaration à Kingston, le mercredi 27 octobre,le chef de la diplomatie jamaïcaine souligne que son pays et ses partenaires de la Caricom demeurent persuadés que la restauration de la paix et de la démocratie en Haïti est essentielle pour la stabilité de ce pays et aussi pour le développement socio-économique. Le ministre K.D. Knigth ajoute que la stabilité d’Haïti à long terme est seulement possible en cas de restauration de la démocratie à travers un processus qui n’exclut pas une organisation politique légitime. L’officiel jamaïcain fait référence au parti Fanmi Lavalas de M.Aristide. Cette formation politique n’a jusqu’ici pas condamné les violences orchestrées par les sympathisants d’Aristide qui ont fait plus de 40 morts dont des policiers décapités.

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