La justice haïtienne réclame l’extradition de Myrlande Libérus

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L’ex sénatrice du département de l’Ouest Mirlande Liberus qui vit actuellement en Floride, fait l’objet d’un mandat d’amener, émis par la justice haïtienne à son encontre, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Jean Dominique . Selon des informations ce mandat est émis ce vendredi a l’encontre Myrlande Liberus Pavert suite à une ordonnance qui est faite au ministre de la justice et de la sécurité publique Pierre Richard Casimir en date du 27 mars 2015, pour lui demander de procéder par voix d’entraide judiciaire à l’exécution du mandat d’amener qui été émis contre elle pour des faits de blanchiments des avoirs , trafic illicite de la drogue, et d’associations de malfaiteurs, tout en sollicitant de la justice américaine son extradition au fin de répondre aux questions de la justice , conformément aux dispositions des lois haïtiennes régissent la matière et les traités internationaux signés et ratifiés par Haïti. L’ex sénatrice Mirlande Liberus avait nié toute implication dans l’assassinat du directeur de radio Haïti Inter, Jean Léopold Dominique. Résidant à Miami, l’ex sénatrice Lavalas s’est gardée de faire de réagir sur le dossier dans les medias. Interrogée par une radio de la communauté haïtienne (intercontinental) aux Etats-Unis, Mme Liberus Pavert a révélé avoir engagé des avocats en Haïti et aux Etats-Unis afin de faire la lumière sur les accusations portées a son encontre. Mes avocats me donneront les directives et la procédure à suivre dans ce dossier, et je réagirai d’une façon claire et nette, a joute t-elle. Mme Liberus Pavert et 8 autres personnes sont accusées dans le rapport du juge instructeur Yvickel Dabresil d’être les auteurs intellectuels du crime perpétré le 3 avril 2000. D’après l’ex responsables de la Fondation Aristide, ces accusations ont été lancées depuis plusieurs années. A chaque fois je suis étonnée d’entendre pareilles accusations, parce que je sais que je suis impliquée dans un combat pour l’instauration d’une démocratie participative en Haïti, a-t-elle insisté. L’ex sénatrice remercie ceux qui ont témoigné leur solidarité après la publication du rapport du juge instructeur. Ces supports renforcent ma conviction à poursuivre la lutte pour la justice et la paix en Haïti, dit-elle rappelant que son combat vise à améliorer les conditions de vies des haïtiens. Dans le même temps elle fustige le comportement de secrétaire général de SOS Journaliste, Guyler C. Delva qui avait communiqué dans les medias le rapport du juge instructeur. Dans les prochains jours le rapport sera soumis à la Cour d’Appel de Port-au-Prince qui devra engager la procédure en vue de publier un arret-ordonnance dans le cadre de ce dossier. EJ/Radio Métropole Haïti

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