La Cour d’Appel ne s’est toujours pas prononcée sur la crise à l’Université d’Etat d’Haiti (UEH) . La Cour doit dire le mot du droit sur la requête du Conseil élu sortant de l’UEH contestant la décision du Tribunal des Référés autorisant le ministère de l’éducation à nommer une nouvelle direction à l’université. Une des parties en conflit n’a pas répondu à la convocation . Malgré l’absence de l’avocat de l’un des intimés , celui du Comité Inter Faculté (CIF), Maitre Roody Ali , les juges de la Cour d’Appel ont entendu les deux autres (2) parties ,le minsitère de l’éducation nationale et le conseil exécutif élu de l’université . L’avocat du conseil , Maitre Ariol Fleurant , a sollicité du Tribunal de ne pas tenir compte de l’absence de l’avocat du CIF . De son côté, la Cour a demandé aux deux parties présentes de communiquer leurs dossiers au Parquet pour réquisitoire . Répondant à une question des journalistes en ce qui a trait au projet de loi sur l’université et la décision de la Cour d’Appel , Maitre Fleurant n’est pas inquiet car , dit-il , la loi n’est pas rétroactive .L’appelant reste convaincu que la Cour d’Appel tranchera en faveur du conseil élu . Pour la deuxième fois en huit (8) jours , la Cour d’Appel s’est réunie sur le dossier de l’Université d’Etat d’Haiti (UEH) . L’affaire introduite mardi dernier à la Cour d’Appel n’a pas été entendue en raison des problèmes de santé évoqués par l’avocat du Comité Inter Faculté . Les membres de la Fédération des Etudiants (FEU) étaient à nouveau présents ,le mardi 5 novembre , devant la Cour d’Appel . La FEU qui avait lancé un mot d’ordre d’arrêt de travail dans les facultés a apporté une fois de plus son soutien au conseil exécutif élu sortant de l’UEH. Cette organisation a déploré l’absence de l’avocat du CIF mais a demandé à la communauté universitaire de rester mobilisée.
La justice tarde à dire son mot sur la crise à l’Université
Publicité