
Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) n’est pas en hibernation. Le directeur général de cet organisme autonome assure que les activités se poursuivent dans le cadre des préparatifs pour les prochaines joutes.Des élections sénatoriales et municipales sont devraient être organisées avant la fin de cette année. Le directeur général du CEP continue à faire tournée la machine en dépit de l’absence du président Gaillot Dorsainvil.Ce dernier et deux autres conseillers électoraux ne se sont pas manifestés depuis l’émission d’un mandat d’amener à leur encontre.Le chef du Parquet de Port-au-Prince affiche une détermination sans faille à appréhender ces conseillers accusés de fraudes électorales. M. Opont évite de se prononcer sur ce dossier mais signale que les juristes sont divisés sur la compétence du commissaire du gouvernement à poursuivre les conseillers électoraux. De nombreux acteurs font état d’un dysfonctionnement du CEP.Outre les trois conseillers, Gaillot Dorsinvil, Ribel Pierre et Leonel Raphael, recherchés par la police, d’autres sont en convalescence à l’étranger.Il faut ajouter à cette liste Ginette Cherubin, démissionnaire et Enel Désir décédé.Sur les 9 au départ seuls deux conseillers, Jean Telev Pierre Toussaint et Laurette Croyance, sont régulièrement disponibles. Déterminé malgré tout à poursuivre son travail, le directeur général du CEP affirme que le temps presse en ce qui concerne la mise en branle de la machine électorale.Le chef de l’Etat est le seul habilité à autoriser la tenue d’élections.Selon M. Opont il faudrait lancer le calendrier électoral au début d’août si on veut tenir les élections à temps. Le gouvernement et les parlementaires préoccupés par la formation d’un gouvernement légitime n’ont à ce jour manifesté aucun intérêt dans ces joutes. LLM / radio Métropole Haïti