La marchandisation de l’eau, une menace pour les droits humains Selon POHDH

Selon la DINEPA, 50% de la population consomment une eau de qualité douteuse et/ou récupérée dans des conditions pénibles, trente six (36%) des ménages doivent marcher plus de trente (30) minutes pour atteindre un point d’eau. Cette rareté de l’eau se constate dans plusieurs autres villes de province. A Saint-Marc, les gens sont privés d’eau depuis la période Pascale. Ils sont obligés d’aller vers les hauteurs de la ville pour acheter un seau d’eau au prix de 10 gourdes. Notons qu’il y a une structure de la DINEPA à Saint Marc, dénommée Société des Eaux de Saint-Marc (SESAM) qui s’occupe de la gestion de l’eau. C’est aussi le cas à Mirebalais où la population fait face à la fois à une absence d’eau pour la consommation, la lessive et aussi pour l’agriculture avec la sécheresse qui a frappé le département du Centre. Il faut souligner que les Offices Régionaux de l’eau Potable et de l’Assainissement (OREPA) ainsi que les Comités d’Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement (CEPAS) ont un fonctionnement très faible. Selon le secrétaire exécutif de la POHDH, Anthonal Mortime qui s’exprimait dans le cadre d’une conférence de presse dont le thème était « La marginalisation de l’eau une menace pour les droits humains », cette situation est alarmante. Le responsable a rappelé que le droit à l’eau était sacré. EJ/Radio Métropole Haïti

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