Des mercenaires sud-africains seraient sur le point de mener des opérations subversives en Haïti pour entraver le déroulement des élections prévues avant la fin de cette année. Commentant cette information révélée par l’agence en ligne « News24 » à Prétoria, un spécialiste canadien de l’Afrique du Sud, François L’Ecuyer, a souligné l’implication récente de mercenaires sud-africains dans des affaires louches notamment en ce qui concerne la Guinée Equatoriale. « Il ne faut jamais sous-estimer les mercenaires sud-africains », a déclaré Monsieur L’Ecuyer soulignant que « l’année dernière, 70 mercenaires avaient fait escale à Harare, en direction de la Guinée Equatoriale. Les hommes de Mugabe (président zimnabwéen) avaient découvert du matériel militaire dans l’avion. On apprendra par la suite que ces mercenaires voulaient renverser le président de la Guinée Equatoriale, Obiang Nguema ».L’Agence en ligne «News24» de l’Afrique du Sud a fait état le 1er août dernier d’un email adressé à ses membres par la Ligue des forces spéciales sud-africaines sur la présence apparente en Haïti de membres de la ligue, de leurs amis et d’anciens membres de la Police sud-africaine, à des fins de destabilisation. Le gouvernement intérimaire haïtien n’a toujours pas réagi sur les menaces de débarquement éventuel en Haïti de mercenaires sud-africains sur le déroulement des prochaines élections. Des informations qui circulent dans la presse révèlent qu’un groupe de 10 à 15 sud-africains chercheraient à entrer en Haïti avec de faux visas par la République Dominicaine pour provoquer une situation de violence dans le pays à l’occasion des élections. Ces révélations avaient également fait mention de la participation présumée d’une compagnie qui avait fourni des agents de sécurité à l’ancien président haïtien Jean Bertrand Aristide dans le recrutement des mercenaires. Les noms de certains de ces mercenaires avaient été mentionnés dans la presse dont Garcia Rivas, Duplace Limburt, Trudy, Lowe, Aunel Hunter, Farrer et Joseph. Les autorités dominicaines avaient promis d’enquêter sur la présence éventuelle de ces mercenaires sud-africains sur leur territoire.
La menace des mercenaires sud-africains doit être prise au sérieux, selon un spécialiste canadien
Publicité