La Minustah accusée de passivité dans les violences de Martissant

Des résidents de Décartes critiquent la passivité des casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti ( Minustah )lors des violences dans les quartiers de Grand Ravine et Descartes.Un jeune homme de Décartes affirme que les habitants n’ont d’autre choix que de se défendre face à l’agression des bandits de Grand Ravine.Des résidents de Décartes indiquent que les membres des gangs armés de Grand ravine ont assassiné des nombreuses personnes et incendié plusieurs dizaines de maisonnettes lors des récentes attaques.En réaction la MINUSTAH affirme n’avoir pas fait usage de la force le 27 juillet dernier en raison de la forte présence de civils sur les lieux.  » Toutefois, les casques bleus ont mis en place un cordon de sécurité autour de la zone qui a permis d’appréhender deux membres de gangs armés et de saisir un revolver, des munitions, un télescope optique et un téléphone portable. Les suspects et les objets saisis ont ensuite été remis aux autorités nationales compétentes » indique un communiqué de la mission de l’ONU.La Minustah confirme des incendies de maisons dans le quartier de Grand Ravine précisant que grâce à leur intervention rapide les casques bleus ont maîtrisé l’incendie de deux maisons en béton et quinze habitations en tôle.Les violences de Grand Ravine pourraient déboucher sur une crise humanitaire dans la zone.Des résidents de Grand Ravine font part de pénurie d’eau et de provisions alimentaires pour les irréductibles qui refusent d’abandonner leur résidences et dépit des attaques des groupes armés de Déscartes.Une septuagénaire déclare que les rares résidents de Grand Ravine qui sont restés sur place sont à la merci chefs de gangs des localités avoisinantes.

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