La Minustah n’entend pas s’opposer à la création d’une force publique

Le chef de la mission de l’ONU pour la Stabilisation d’Haïti ( Minustah ), Edmond Mulet, affirme n’avoir aucune objection en ce qui a trait la constitution d’une nouvelle force publique, et souhaite avoir plus d’informations sur la nature de cette force afin de savoir si la Mission onusienne apportera sa collaboration au projet.Edmond Mulet souligne que les autorités haïtiennes n’ont pas encore précisé la nature de la force qui sera constituée, notant que des fonds ont été alloués par le parlement à cette institution.Il souhaite un débat autour de la question expliquant que les partis politiques, le secteur privé et la société civile doivent se prononcer sur cette question. » Les besoins sécuritaires d’Haïti sont énormes, le pays n’a pas de protection frontalière et ne dispose pas d’outil pour une sécurité maritime et aérienne », souligne le chef de la Minustah.Le représentant du secrétaire général de l’Onu indique qu’il revient aux haïtiens et au gouvernement de déterminer si ces taches seront confiées à des unités spécialisées ou à une nouvelle force publique.Edmond Mulet affirme ne pas savoir si le pays a besoin d’une autre force de sécurité tout en précisant que la population a besoin d’un climat sécuritaire. » Il ne faut pas rejeter l’idée, il faut être ouvert aux options », déclare le chef de la Minustah qui explique qu’il faut connaitre les propositions exactes concernant la force publique afin de prendre une position.

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