Le représentant du secrétaire général de l‘ONU, Edmond Mulet, apporte son appui au gouvernement pour la reprise des activités dans la zone frontalière de Malpasse. Le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti ( Minustah ), Edmond Mulet, a effectué le samedi 2 septembre une visite à la douane de Malpasse en vue de favoriser la reprise des activités commerciales dans la zone. Le diplomate guatémaltèque, accompagné de policiers et de militaires onusiens, s’est entretenu avec le directeur de la douane sur les aspects d’un appui de la mission de l’ONU aux fonctionnaires de l’état.Les forces des Nations unies en Haïti ont annoncé qu’elles allaient doubler leur patrouilles dans la zone de Malpasse, en raison des protestations des chauffeurs routiers haïtiens qui perturbent le commerce entre les deux pays. Les chauffeurs haïtiens protestent depuis juillet contre l’augmentation des taxes à l’importation sur les marchandises transitant par le point frontière de Malpasse-Jimani, principal axe reliant Haïti à la République dominicaine. Les manifestants ont érigé des barricades à l’aide de pneumatiques enflammées, et ont perturbé le trafic par des tirs et des jets de pierres contre les véhicules qui entrent et sortent d’Haïti. Edmond Mulet, envoyé spécial des Nations unies en Haïti, a expliqué que ces violences entravaient l’acheminement d’aides pour sa mission, et que la route était normalement utilisée comme voie d’évacuation. Il a apporté son soutien au gouvernement, rappelant que les fonds devaient permettre de régler les salaires des policiers et des employés publics.Les forces de la Mission des nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti ( Mnustah ) viendront renforcer le dispositif sécuritaire déjà sur place avec le Corps d’Intervention et de Maintien de l’Ordre (CIMO).Le ministre des finances, Daniel Dorsainvil,avait indiqué mercredi dernier qu’une intervention des forces de l’ordre avait permis de rendre opérationnelle la Douane de Malpasse et de sécuriser le couloir Malpasse -Fond Parisien.Le ministre Dorsainvil avait précisé que » la sécurisation du tronçon de route menant à Fond Parisien permettra d’augmenter les recettes de l’Etat et de favoriser les déplacements des visiteurs et des touristes dans la région ».
La Minustah renforce le dispositif sécuritaire à la frontière
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