La Section des droits de l’homme de la MINUSTAH, annonce dans un communiqué qu’elle , suit avec intérêt l’enquête menée par les autorités haïtiennes sur le décès brutal le samedi 8 février, du défenseur des droits de l’homme Daniel Dorsinvil et de son épouse, GirldyLarèche, infirmière de profession. Anne Fuller, chef par intérim de la section des Droits de l’homme de la MINUSTAH, « note avec satisfaction les premières mesures prises par la police judiciaire et le commissariat de Port-au-Prince, soutenus par les autorités judiciaires, afin de rassembler les preuves liées à ce double crime et appelle les autorités à poursuivre l’enquête en explorant toutes les pistes ». Tout homicide doit faire l’objet d’une enquête approfondie et impartiale, respectueuse des droits de l’homme garantis par la Constitution haïtienne et les conventions internationales. A l’issue de cette enquête, des procédures judiciaires devront être menées en toute transparence dans des délais raisonnables. « La mort de M. Dorsinvil est une terrible perte pour la communauté des droits de l’homme en Haïti » souligne Anne Fuller. « Nous exprimons notre solidarité à l’intention des familles des deux victimes et des militants des droits de l’homme, dont les membres de la Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) ». EJ/Radio Métropole Haïti
La MINUSTAH souhaite l’aboutissement de l’enquête sur l’assassinat de Daniel Dorsinvil et de son épouse
Publicité