
Haïti est l’un des rares pays dans le monde où justice et le pouvoir exécutif sont réellement séparés, c’est ce que pense, le coordonnateur Etat de droit de la MINUSTAH, Habib Dadou. « D’un point de vue institutionnel Haïti a fait un pas supplémentaire en direction d’une réelle indépendance de la justice », a déclaré le coordonnateur Etat de droit de la MINUSTAH. Le professeur Dadou estime que la tache du conseil ne fait que commencer et qu’il lui faudra du temps pour pouvoir gérer effectivement la justice haïtienne. Les discussions autour de la constitution du conseil duraient, selon le professeur Dadou, depuis 2008, depuis l’arrivée au pouvoir du président Martelly, elles ont subi un coup d’accélérateur auquel la communauté internationale ne semble pas étrangère, ce que ne reconnait pas tout à fait le conseiller du ministère de la justice, qui préfère parler d’incitation au dialogue. Monsieur Dadou a fait remarquer le CSPJ doit se mettre en position de gérer la justice, il pourra continuer de compter sur l’appui des spécialistes de l’ONU. EJ/Radio Métropole Haïti