La mission de l’OEA est l’objet de suspicion de la part du groupe des 12

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12 candidats à la présidence expriment leur méfiance vis-à-vis du processus de vérification des résultats préliminaires du scrutin du 28 novembre.Réitérant leur exigence relative à l’annulation pure et simple des joutes, les candidats à la présidence font valoir que l’OEA n’a ni qualité ni légitimité pour prétendre vérifier la justesse des résultats.L’ex premier Ministre Jacques Edouard Alexis soutient que la nouvelle mission électorale de l’OEA est illégale parce que non prévue par la loi électorale.L’OEA fait partie du problème et non de la solution martèle le candidat du MPH qui fait peu de cas de cette mission d’experts.Cet avis est partagé par M. Smarky Charles qui se demande comment l’OEA peut être à la fois juge et parti.Il rappelle que le chef de la mission d’observation de l’OEA, Colin Granderson, avait estimé que le scrutin du 28 novembre s’était déroulé dans de bonnes conditions.Dans le même temps le groupe des 12 dénonce la tentative de l’OEA qui vise à sauver des élections caractérisées par des fraudes massives et de graves irrégularités.L’industriel Charles Henry Baker condamne la démarche des responsables de l’OEA.Il assure que 90% des procès verbaux sont falsifiés. Une vérification des procès verbaux ne servira à rien ajoute M. Baker pour qui une réévaluation de l’ensemble du processus est indispensable.Rappelant les bourrages d’urnes systématiques M. Baker croit que la seule option possible est l’annulation du scrutin.Outre l’annulation du scrutin le groupe des 12 se prononce en faveur de la formation d’un gouvernement de transition à partir du 7 février.Jacques Edouard Alexis, ancien Premier Ministre de Préval, se dit confiant que l’actuel chef de l’Etat partira le 7 février.Réagissant à la volonté manifeste du président Préval de se maintenir au pouvoir jusqu’au 14 mai, M. Alexis assure que le peuple haïtien installera un nouveau président le 7 février 2011. LLM / radio Métropole Haïti

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