La mission de l’ONU condamne les actes de violences en Haïti

La mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (Minustah) a condamné fermement mercredi « toute forme de violence y compris celle engendrée pour faire avancer un programme politique ». La Minustah « exhorte la classe politique haïtienne à refuser l’engrenage de la violence et à suivre la voie du dialogue et de la réconciliation », a indiqué un communiqué de la mission de l’ONU. Au moins deux personnes ont été tuées par balles mercredi à Port-au-Prince lors de violences organisés par des partisans de l’ancien président Jean Bertrand Aristide qui réclament son retour. Selon un bilan non officiel une trentaine de personnes ont été victimes de la vague de violence qui secoue la capitale haïtienne. D’autre part, la mission des Nations unies a annoncé l’adoption de nouvelles mesures afin de contrecarrer la recrudescence de l’insécurité. Selon le porte-parole de la Minustah, Damien Onses Carbona, les patrouilles communes avec la police haïtienne vont être intensifiées à travers la capitale. M. Carbona qui a également annoncé le début, à partir de mercredi, de patrouilles aériennes par hélicoptères dans la capitale, a rappelé que « la mission faisait face à un problème d’effectif ». Pour l’instant, près de 3000 militaires, dont un millier de Brésiliens, sont déployés dans le pays sur les 6700 prévus par le Conseil de sécurité, a-t-il fait remarquer. À propos de la présence de patrouilles d’anciens militaires remarquées dans certaines rues de la capitale, le responsable de communication de la Minustah, Toussaint Kongo Doudou, a indiqué que la mission n’avait aucune relation avec les militaires démobilisés. « Nous savons qu’il y a des patrouilles dans les différentes villes du pays y compris Port-au-Prince. Je les ai vu moi-même. Mais nous n’avons aucune opération conjointe avec eux », a-t-il dit. AFP.

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