La mission d’assistance technique de l’Organisation des Etats Américains (OEA) ne sera pas déployée en Haiti avant le 31 mars , a appris Radio Métropole de source digne de foi. Les enquêteurs internationaux sur les violences du 17 décembre 2001 ne seront pas au pays au moment de la présentation du rapport du secrétaire général de l’OEA sur la mise en oeuvre de la résolution du 15 janvier 2002 . Haiti aura attendu en vain la visite de la mission d’enquête de l’OEA au cours du mois de mars en raison des problèmes d’ordre financier, expliquent les diplomates . Pourtant, des sources diplomatiques avaient annoncé l’arrivée des enquêteurs avant le 31 mars , date de la présentation du rapport du secrétaire général de l’OEA, César Gaviria, sur la mise en application de la résolution 806 de l’Organisation. Sergio Romero Cuevas , son représentant en Haiti ,cite comme travaux de mise en oeuvre, d’une part, la signature de l’accord avec le gouvernement haitien sur l’arrivée de la mission d’enquête de l’OEA et d’ autre part, la prochaine mission de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH). Et, en dernier lieu, des ressources financières finalement disponibles depuis une semaine mais l’équipe devra prendre deux (2) semaines pour fouler Haiti, soit au début du mois d’avril. L’OEA aura mis 2 mois et demi pour débuter son enquête alors qu’au niveau du gouvernement haitien, les résultats de l’investigation ne sont pas connus . Sur les 32 personnes visées dans le réquisitoire d’informer du juge d’instruction Bernard Sainvil préposé à l’enquête, seulement trois (3) personnes sont sous sa responsabilité au Pénitencier National , l’ancien officier Guy François , Pierre Richardson et Jean Dumel. Une vingtaine de mandats d’amener n’ont toujours pas été executés par la police tandis que le juge Sainvil avait promis de communiquer son réquisitoire définitif au Parquet de Port-au-Prince avant le 31 mars.
La mission technique de l’OEA devrait être à pied d’oeuvre au début du mois d’avril
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