La Coalition Nationale des Droits des Haitiens (NCHR) s’est mise à dos les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas de Petit-Goâve après la publication d’un rapport sur l’assassinat de Micky Fleurilus , membre d’OP. L’organisation de défense des droits humains s’est attirée les foudre de la coordination locale du parti au pouvoir en évoquant plusieurs thèses dans le meurtre de M. Fleurilus survenu , le 2 février 2003, dont un conflit inter-lavalassien . Dans ce rapport, la NCHR avait annoncé avoir recueilli des témoignages concordants en ce sens. Les membres de l’organisation « Kòdinasyon Fanmi Lavalas ti Gwav “ ont qualifié cette enquête de pur mensonge et renvoient la balle à d’autres organisations de défense des droits humains qui doivent mener leur propre investigation sur l’assassinat de Micky Fleurilus afin que la lumière soit faite sur cette affaire. La coordination de Fanmi Lavalas de Petit-Goâve menace de poursuivre en justice la NCHR si les résultats des enquêtes des autres organisations des droits humains ne correspondent pas à celles publiées par la NCHR dans ce dossier. De plus, ils affirment qu’ils porteront la question par devant la commission des droits humains de l’Organisation des Etats Américains (OEA). Depuis le meurtre de Micky Fleurilus par des individus portant des cagoules , la situation demeure tendue dans la ville et ses environs où plusieurs victimes ont été déjà enregistrées tant au niveau du Pouvoir que de l’Opposition . Par ailleurs , un membre de la direction de la NCHR , Yolène Gilles, fait l’objet de menaces de mort . L’information est révélée à presse par l’avocat Samuel Madistin qui lie cette situation aux démarches entreprises par la NCHR autour de l’assassinat des trois (3) fils de Viola Robert survenu à Waney (Carrefour) au début de décembre 2002 .
La NCHR dans la ligne de mire des OP Lavalas de Petit-Goâve
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