La NCHR très critique vis-à-vis du gouvernement dans l’affaire Judie Roy

Le responsable de la National Coalition for Human Rights (NCHR) , Pierre Espérance, dénonce une nouvelle fois les violations des droits de la personne qui caractérisent la détention prolongée de la militante de l’Opposition Judie C. Roy. Dans une interview accordée à Radio Métropole , M. Espérance en profite pour dénoncer la ministre de la culture , Lilas Desquiron , dans le dossier de l’arrestation de Mme Roy. Il reproche à Mme Desquiron d’avoir tronqué une interview télévisée que Judie C. Roy lui a accordé depuis sa prison qui a été diffusée sur la télévision nationale. Pierre Espérance appelle les autorités Lavalas à respecter la loi sur le dossier de l’arrestation de Judie C.Roy . L’opposante politique , Judie C. Roy , arrêtée depuis le lundi 14 juillet, qui attend toujours les chefs d’accusation , dénonce des sévices corporels exercés sur sa personne par des policiers . Dans une lettre ouverte, la dirigeante de l’organisation dénommée « REPAREN » confirme qu’elle a été torturée durant les cinq (5) jours ayant suivi son interpellation en compagnie de trois(3) de ses partisans à Lillavois 35. « Tout ce qui a été rapporté dans la presse est vrai » , précise l’ancienne candidate à la mairie de la Capitale qui révèle qu’elle a été battue à l’aide de barres de fer. Elle affirme avoir reçu des coups au corps , à la tête et aux bras . Ces actes, indique-t-elle , ont été commis par des policiers et des civils à l’académie de police et au commissariat de police de Delmas communément appelé « Fort Dimanche » du nom de la tristement célèbre prison de la dictature de Duvalier. Judie Roy précise avoir écrit cette lettre suite à la diffusion d’une interview à la TNH qu’elle a accordée à la ministre de la culture et de la communication , Lilas Desquiron , lors d’une visite à la prison de Pétion-Ville, le vendredi 25 juillet 2003 . Mme Roy affirme que ses propos ont été déformés par Mme Desquiron qui prétend qu’elle n’a pas été torturée. L’interview de Mme Desquiron avec l’opposante politique malmenée est un fait inédit , relèvent certains observateurs. Dans la matinée du vendredi 25 juillet , interrogée par Radio Vision 2000 , sur la possibilité pour la presse de l’accompagner lors de cette visite , Mme Desquiron avait répondu par la négative précisant que Judie Roy était sous investigation .

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