La question d’une nouvelle armée est le thème central de la commission sur la sécurité nationale mise en place par le gouvernement estime le président de ladite commission, Patrick Elie et le président de la commission sécurité été justice du sénat, Youri Latortue.M Elie assure que la commission est disposée à entendre toutes les propositions des différents secteurs, précisant que deux options sont envisagées; le renforcement de la PNH ou la création d’une nouvelle force publique. » Il y aura des rapports périodiques, avant la présentation d’un rapport final au bout d’un an « , dit-il précisant qu’il faut éviter les décisions émotionnelles. Patrick Elie qui est favorable à l’instauration d’une nouvelle armée professionnelle, estime que personne ne veut d’une armée répressive comme dans le passé. Le président de la commission sécurité et justice du sénat souligne qu’il revient au gouvernement et au parlement de définir quel type d’armée nous voulons. » Nous pouvons avoir une armée de métier au service du peuple haïtien », soutient-il expliquant que le mode de recrutement et d’autres paramètres permettront de définir le type d’armée. Patrick Elie et Youri Latortue croient qu’il faudra réaliser un établissement graduel de l’armée, admettant que les Forces Armées d’Haïti (FAD’H) proviennent de la Gerdarmerie d’Haïti qui était une force répressive. En ce qui a trait à la première commission gouvernementale sur les forces armées créée par le gouvernement de Transition, M. Elie dit regretter que les discussions n’étaient pas ouvertes aux différents secteurs de la vie nationale. » Notre commission travaille en toute transparence et sera à l’écoute de l’exécutif, du parlement et de la société civile sur l’ensemble du territoire », déclare t-il soulignant que la commission transcrira la volonté du peuple haïtien. Par ailleurs, Youri Latortue, croit qu’il faut élaborer un calendrier de retrait de la Minustah sur une période de trois ans. » Il faut renforcer les institutions ce qui permettra de garantir la démocratie », ajoute t-il.
La perspective d’une armée au centre des discussions de la commission de sécurité nationale
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