La Plateforme des patriotes haïtiens (PLAPH) se montre préoccupée par un ensemble de dossiers dont l’Affaire Amaral Duclona, le dossier des 197 millions de dollars du programme d’urgence post-cyclonique, le Fonds Petro Caribe et le dossier électoral. En ce sens ce regroupement politique a rendu publiques des copies de 7 lettres adressées à des autorités de l’Etat. Dans cette correspondance adressée aux présidents des deux chambres, Kelly Bastien et Levaillant Louis Jeune, la PLAPH fait part de ses préoccupations face au scandale provoqué par ce qu’elle appelle « l’Affaire Amaral Duclona », ce citoyen haïtien incarcéré en République Dominicaine sous l’accusation d’avoir commis plusieurs actes criminels en Haïti. Les dirigeants de cette Plateforme invitent les deux Chambres à « sortir de leur silence pour jouer pleinement et entièrement leur rôle dans ce dossier d’Etat en vertu des pouvoirs que leur confère la Constitution ». Ils en profitent pour demander aux parlementaires de diligenter une enquête en vue de recueillir toutes les informations sur ce dossier pour les suites légales. Se montrant également préoccupée par l’utilisation des 197 millions de dollars décaissés dans le cadre du fonds d’urgence, la PLAPH exige du nouveau ministre des Finances et des Affaires économiques, Ronald Baudin, de faire la lumière sur la localisation de ces fonds et le type de gestion qui en a été fait. La même recommandation est faite au gouverneur de la Banque centrale, Charles Castel, au président de la cour des Comptes, Nonie Mathieu, et au Directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC). Au premier ministre Jean-Max Bellerive, la PLAPH sollicite une entrevue pour « considérer un ensemble de questions touchant aux conditions d’existence de la majorité de la population, au renforcement des institutions démocratiques, en particulier aux dispositions à prendre pour la tenue prochaine d’élections libres, honnêtes, démocratiques et transparentes et au développement du pays ». RHD
La Plateforme des patriotes haïtiens exige que lumière soit faite sur une série de dossier
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