La plateforme « Lespwa » dénonce une campagne de dénigrement contre son candidat à la présidence

Le regroupement politique « Lespwa » a dénoncé, dans une note de presse, « une campagne de dénigrement et d’accusations sans fondements », visant son candidat à la présidence René Garcia Préval. La plateforme politique « Lespwa » croit savoir que cette campagne vise à semer la panique et la haine en Haïti. Lespwa dit déplorer également l’exploitation politique « éhontée de la souffrance des victimes de la violence orchestrée par des bandits à Port-au-Prince. »L’espoir et la violence sont incompatibles et les actes de kidnapping sont une agression contre l’espoir », lit-on dans la note. La plateforme de René Préval rappelle que, dès le lancement de sa campagne, elle n’a cessé de plaider pour des élections propres, débarassées de toute violence et pour l’établissement du climat de tolérance et de sérénité indispensable à la tenue d’une consultation électorale démocratique. Des partis politiques haïtiens du secteur démocratique et du secteur privé des affaires accusent l’ancien président lavalas René Préval (1996-2001) de négocier avec les bandits de Cité Soleil et de soutenir leurs actions violentes dans la région métropolitaine de Port-au-Prince en vue de remporter la prochaine présidentielle.Des bandits de Cité Soleil (important bidonville de Port-au-Prince), se déclarent favorables au candidat à la présidence du regroupement politique « Lespwa », René Garcia Préval. Dans une interview accordée à l’agence espagnole de nouvelles EFE, le dénommé Damasseine, chef de gang recherché par les forces de l’ordre, a déclaré qu’il va voter pour l’ancien président lavalas René Préval lors des prochaines élections en Haïti. « Nous allons voter René Préval, toute la population de Cité Soleil va voter René Préval lors des prochaines élections prévues le 7 février 2006 », a-t-il déclaré.Les activistes armés pro-lavalas entretiennent depuis plusieurs mois un climat de violence à Port-au-Prince caractérisé par des actes de kidnapping et des assassinats. La Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti) et la Police haïtienne n’arrivent toujours pas à mettre hors d’état de nuire les bandits de Cité Soleil, déplorent des politiciens et des représentants des organisations de la société civile.

Publicité