La polémique continue autour de la nouvelle résidence du premier ministre

Le débat relatif à l’achat par l’Etat d’une nouvelle maison pour les chefs de gouvernement n’est pas clos. Le sénateur Lavalas Gérald Gilles demande au gouvernement de publier le montant de l’acquisition de la résidence du premier ministre Jean Marie Chérestal. “ Il nous faut connaitre le coût et les conditions de cette transaction” a déclaré le parlementaire contesté. L’utilisation des fonds publics ne peut être un secret d’Etat, a t-il souligné. Dans le souci de la transparence prônée par le président Jean Bertrand Aristide, les instances concernées doivent publier le coût de la transaction, soutient Gérald Gilles. L’un des responsables de l’Opposition a critiqué le comportement du pouvoir Lavalas dans ce dossier . Evans Paul ,de la Convergence Démocratique, indique que la transparence prônée par Lavalas n’est qu’un voeu pieux puisque dans les faits le pouvoir nage dans l’opacité. L’achat de la maison de Brush Ashton a provoqué un certain malaise au sein du pouvoir. Les questionnements du sénateur Fourel Célestin sur l’attitude du premier ministre Chérestal dans ce dossier avaient conduit le Chef du Gouvernement à s’éloigner de son bureau durant une semaine . En ramenant Jean Marie Chérestal à la Primature, mercredi dernier , le président Aristide avait indiqué que la résidence du premier ministre était la propriété de l’Etat mais s’était gardé de publier le montant de l’acquisition. Cette situation alimente les spéculations autour de la valeur décaissée par l’Etat dans cette transaction .

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