La Police Nationale d’Haiti (PNH) aidée de « chimères » (partisans zélés et violents du Président Aristide) a violemment dispersé , ce jeudi 11 décembre 2003, une manifestation anti-gouvernementale de plusieurs dizaines de milliers d’étudiants , d’élèves et de membres de la Société Civile à Port-au-Prince . Les policiers ont tiré à hauteur d’homme et utilisé du gaz lacrymogène pour contenir la foule qui se dirigeait vers le Palais National au Champ de Mars . Parallèlement , des membres d’Organisations Populaires (OP) , armés , ont tiré et lancé des pierres sur les étudiants . Au moins huit (8) étudiants ont été blessés dont trois (3) par balles . L’Opposition condamne l’action de la Police et demande au Chef de l’Etat de cesser de faire couler le sang de la population . Des dirigeants de l’Opposition tels Himmler Rébu , Reynold Georges , Hubert De Ronceray et Paul Denis affirment que Jean Bertrand Aristide n’a d’autre choix que de laisser le Pouvoir . De son côté, le porte-parole du gouvernement, Mario Dupuy, dénonce les secteurs qu’il s’est refusé à identifier qui, selon lui, financent la violence dans le pays. M. Dupuy s’est gardé de faire des commentaires sur la présence de ces dizaines de milliers de manifestants dans les rues de la capitale alors que la veille le Chef de l’Etat affirmait qu’une « poignée » de personnes était opposée à son gouvernement . En gagnant les rues de Port-au-Prince , ce jeudi 11 décembre, les étudiants ont déclaré qu’ils entendaient démontrer à Jean Bertrand Aristide que c’est la population qui veut son départ .
La police disperse une imposante manifestation anti-Aristide à Port-au-Prince . Plusieurs blessés …
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