Les opérations menées jusqu’ici avec l’appui des forces de la Minustah ont porté fruit, affirme le ministre de la justice et de la sécurité publique. Des têtes de pont arrêtés, des bandits tués lors des affrontements avec les forces de l’ordre, l’opération Bagdad est ébranlée, apparemment. Dopée par ces coups portés à l’ennemi, la Police nationale se vante d’avoir le contrôle de la situation à la capitale. Toutefois, la PNH juge nécessaire de poursuivre ses opérations dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour réduire au silence les partisans violents de Jean Bertrand Aristide. Ces activistes armés continuent de terroriser la population quotidiemment par des actions isolées. Des actions qui ne peuvent intimider la police nationale, soutient le ministre de la justice et de la sécurité publique, Bernard Gousse. Pour justifier ses dires, Bernard Gousse rapporte des affrontements avec des bandits armés qui se terminent, généralement, dans le sang. Pour mieux faire face aux bandits, les capacités de la PNH ont été renforcées en terme d’effectif et d’équipements, annonce Bernard Gousse. Par rapport à la détermination des activistes lavalas d’anéantir l’ordre public et d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour renverser le pouvoir intérimaire, le ministère de la justice planche actuellement sur des instruments juridiques pour mener à bien les opérations contre les terroristes lavalas. Ces déclarations du ministre de la justice et de la sécurité publique sont en quelque sorte de sévères mises en garde aux activistes armés. A en croire ces déclarations, les forces de l’ordre sont armées de courage et iront jusqu’au bout de leurs moyens dans cette lutte infernale contre les terroristes.
La Police nationale réaffirme sa volonté de mettre un terme aux actions des bandits
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