La première ministre de Trinidad et Tobago, Kamla Persad- Bissessar, dans son intervention au 2e sommet de la la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), à La Havane (Cuba) a dénoncé la dénationalisation de centaines de milliers de Dominicains d’origine étrangère, notamment haïtienne. La première ministre de Trinidad a fait valoir que la protestation de la CARICOM sur les violations des droits de l’homme par rapport à la situation des Dominicains d’origine haïtienne nés en République dominicaine mais dénationalisés par la Cour constitutionnelle, a été formulée dans un esprit de dialogue constructif et d’une accolade fraternelle. Intervenant en présence de plusieurs chefs d’état dont les présidents haïtien Michel Martelly et dominicain, Danilo Medina, la Première Ministre de Trinidad s’est dit convaincue qu’une solution, qui respecte les droits fondamentaux des personnes touchées par la décision, peut être trouvée. De son coté, le président Medina a déclaré à des journalistes étrangers qu’on ne peut enlever la nationalité à des gens qui ne l’ont jamais eu.Il se réjouit qu’Haïti facilite la tache en acceptant d’engager des négociations. Le dossier de la migration a été abordé lors d’une séance de travail au début du mois entre des commissions gouvernementales haïtiennes et dominicaines.Une seconde rencontre est prévue le 3 février prochain à Jimani, en République dominicaine. En début de semaine plus de 30 organisations dominicaines et haïtiennes ont dénoncé l’arrêt de la Cour Constitutionnel dénationalisant plusieurs centaines de milliers de dominicains d’origine haïtienne. LLM / radio Métropole Haïti
La Première Ministre de Trinidad dénonce l’arrêt de la Cour constitutionnelle
Publicité