
La Présidence annonce dans un communiqué qu’elle prend acte du viol collectif perpétré sur un jeune haïtien dans la commune de Port- Salut où des soldats uruguayens de la Mission des Nations Unies en Haïti sont nommément accusés par la victime. La Présidence condamne vigoureusement cet acte qui révolte la conscience nationale et attend un rapport détaillé rétablissant l’exactitude et les circonstances des faits. « Tout acte de viol, sans égards au genre de la victime, ni du bourreau, constitue un délit grave qui ne saurait être toléré. Il est ainsi demandé aux instances concernées de se réunir en urgence avec les responsables de la Minustah pour que des mesures soient immédiatement prises pour éviter la reproduction de tels actes. », Peut –on –lire dans ce communiqué émanant du palais national. « En attendant que toute la lumière soit faite sur ce délit, et que justice soit rendue, la Présidence partage l’émotion de tout le peuple haïtien et donne la garantie que les coupables et complices d’un tel acte ne resteront pas impunis. », informe le communiqué. Notons que de nombreuses voix se sont élevées pour demander le retrait total du bataillon concerné – qui compte 900 hommes. EJ/Radio Métropole Haïti