La Présidence promet des résultats notables dans la lutte contre l’insécurité

220

La Présidence haïtienne promet des résultats probants dans la lutte contre l’insécurité au cours de ce mois de juin. La garantie formelle est donnée par le chef de Cabinet particulier du président provisoire. Pierre Michel Brunache réagissait ainsi à l’incendie criminel du marché “Tête Boeuf” par des activistes armés se réclamant du régime lavalas déchu, le mardi 31 mai 2005. Le chef de cabinet de Boniface Alexandre en profite pour annoncer que le gouvernement va voler au secours des nombreuses victimes. Pierre Michel Brunache affirme que l’Etat ne peut perdre la face devant les bandits qui ont commis un “acte désepéré”. M. Brunache a tenu ses propos en marge de l’inauguration d’un centre de presse par le gouvernement, le jeudi 2 juin 2005. Il s’agissait de la première réaction officielle, 48 heures après ce grave incident. Le même jour, le Bureau du Premier ministre a publié un communiqué condamnant l’acte. Pendant ce temps, l’Association des Commerçants du Secteur Informel (ACSI) a observé une journée de deuil, jeudi, en mémoire des marchands victimes lors de l’incendie criminel du marché “Tête Boeuf”, mardi dernier. Cette manifestation de sympathies a été l’occasion pour l’ACSI de s’en prendre au gouvernement pour son laxisme. Les membres du secteur informel de l’économie à la capitale exigent des autorités des mesures de redressement. La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) se déclare solidaire des marchands de l’ACSI. Lors d’une visite au marché Hippolite, jeudi, le président de la CCIH a promis aux petits commerçants l’appui du Patronat. Réginald Boulos exhorte le gouvernement de transition à assumer ses responsabilités et en profite pour dénoncer un plan des bandits visant à commettre d’autres forfaits.M. Boulos a aussi prôné la cohésion sociale entre les bourgeois et le petit peuple. Les victimes de l’incendie du marché “Tête Boeuf” sont toujours sous le choc, 48 heures après l’événement. Les petits commerçants dénoncent l’action des chimères lavalas qui, selon eux, ne se sont nullement préoccupés de la présence de leurs proches sur les lieux. Les marchands ne vont pas par quatre chemins pour qualifier cet acte de “barbare” et ses auteurs de “terroristes”. Quatre nouveaux corps calcinés ont été retrouvés sous les décombres, le jeudi 2 juin, portant à une dizaine le nombre de personnes tuées dans l’enceinte du marché à l’occasion de l’attaque des chimères à l’arme automatique et au cocktail Molotov.

Publicité