La preuve de la résidence haïtienne de M. Conille est au centre du débat sur la ratification

De nombreux législateurs affirment qu’ils accorderont un vote favorable au Premier Ministre désigné si son dossier est conforme aux prescrits de l’article 157 de la constitution. Cette expression est utilisée par la plus grande majorité des élus. Pourtant leurs avis sont partagés. Certains sont plutôt favorables et d’autres opposés à la ratification de Gary Conille, connu pour être le chef de cabinet de l’Envoyé spécial de l’ONU, Bill Clinton. Le président du sénat, Roudolph Joazile a peut être révélé le sentiment de nombreux législateurs.Il estime que les parlementaires tiendront compte de l’avis des experts en relations internationales pour décider de l’éligibilité ou non de M. Conille. Le débat se porte essentiellement sur la preuve de la résidence haïtienne de l’ex haut fonctionnaire de l’ONU.Les experts feront référence à plusieurs accords et conventions internationales, dont la convention de vienne sur les relations diplomatiques et la convention de l’ONU sur les privilèges et immunités, pour conforter leurs argumentaires. L’éminent professeur de droit public, l’ancien ambassadeur Denis Régis, assure que la résidence haïtienne de M. Conille peut être prouvée en raison de ses attaches.Contrairement à d’autres spécialistes il soutient que le Niger a été un lieu d’affectation pour ce haut fonctionnaire de l’ONU. Dans le même temps M. Regis soutient que les fonctionnaires de l’ONU sont munis d’un laissez-passer délivré par l’organisation qui ne peut délivrer des passeports. Des parlementaires de l’Inité qui avaient rejeté les deux Premiers Ministres désignés ainsi que les députés membres de la majorité fonctionnelle, réputés proches du chef d’Etat, entendent respecter les prescrits de l’article 157.Le lecture de cet article à la lumière des conventions internationales risque d’être différente d’un élu à l’autre. LLM / radio Métropole Haïti

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