La Convergence Démocratique et Fanmi Lavalas réagissent différemment à l’appel lancé par le CLED et Initiatives Démocrates et à la proposition de sortie de crise formulée par ces organisations . L’Opposition et le pouvoir ont étalé à nouveau l’étendue de leurs divergences autour du sort des élus contestés du 21 mai 2000. Législatives en novembre 2002 , les locales au plus tard mars 2003, départ des élus contestés dès la prestation de serment des nouveaux élus , voilà la quintescence de la proposition du Centre pour la Libre Entreprise et la Démocratie (CLED) et de Initiatives Démocratiques (ID) en vue de finaliser l’accord politique en cours de signature. En réaction , la Convergence Démocratique dit que c’est d’accord pour la date des élections mais nous avons un problème de calendrier déclare Micha Gaillard porte-parole de la coalition. De son côté, Lavalas se réjouit de cette proposition mais jette la responsibilité de l’échec d’un accord sur l’Opposition , martelle Jonas Petit. Mais tout cela c’est pour le grand public ,les protagonistes ont apparamment d’autres projets. A en croire Micha Gaillard, la Convergence joue sur deux (2) plans : négociations et mobilisation. Quant à Lafanmi Lavalas , la bataille est sur le plan sémantique . Les termes “anticipées “ pour les élections de mai 2000 et “ en raison de la célébration de 2004 “ qui avaient été l’un des points litigieux à l’occasion des récentes discussions politiques représentent une condition pour avancer dans ces négociations a fait remarquer Jonas Petit. Négociations d’une part , mobilisation d’autre part, approche sémantique, inquiétude et préoccupations de la Société Civile, lavalassiens et opposants manifestent contre le régime en place pour cause de corruption, mais chacun à sa manière.
La proposition du CLED et de ID ne rejoint pas dans le fond les positions des protagonistes
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