La question des étrangers établis en Haiti devant le Parlement . Un dirigeant de la société civile dans le collimateur de Lavalas …

Le ministre de l’intérieur , Jocelerme Privert , a répondu à l’invitation de la commission Intérieur de la Chambre Basse sur le dossier des étrangers établis dans le pays particulièrement la communauté Arabo-Haitienne . M. Privert a estimé que le service d’immigration faisait son travail mais comptait prendre en considération les recommandations du député Nahoum Marcellus sur un contrôle beaucoup plus strict de la situation des immigrants . A la rencontre du vendredi 31 janvier 2003 , le ministre de l’Intérieur , chiffres à l’appui ,a tenté de justifier l’efficacité du fonctionnement de l’immigration haitienne . Le dossiers des étrangers est sous contrôle , a poursuivi M. Privert qui a cependant indiqué qu’au niveau du gouvernement , on déplore certaines pratiques non conformes aux lois de la république. Et pour mettre les points sur les i , un plan est en cours au niveau du ministère de l’intérieur par souci de prévention . Pas de laisser-aller , a dit le titulaire de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales mais le gouvernement veillera à ce que tout le monde soit répertorié mais loin de là l’idée d’une chasse aux sorcières . Et sur ce point , Nahoum Marcellus est au diapason avec Jocelerme Privert . Le député de la Grande Rivière du Nord considéré comme le bourreau des étrangèrs vivant en Haiti a reconnu la nécessité d’une classe économique multi-raciale mais sa véritable cible reste et demeure ce qu’il appelle les sans-papiers . Dans la liste qu’il a dressée , le parlementaire contesté a cité le nom de André Apaid , coordonnateur de l’Initiative de la Société Civile (ISC) et un des chefs de file des 184 organisations de la société civile , très critique vis-à-vis du pouvoir . Le député de la Grande Rivière du Nord a formulé des recommandations aux responsables et déclaré attendre du concret . Cette intiative qui intervient quelques jours après une grève générale organisée par le groupe des 184 et notamment respectée par le secteur commercial , Nahoum Marcellus la situe dans un souci de bonne gouvernance et se défend d’être raciste . Et c’est l’occasion pour le parlementaire de faire le jour sur son origine africaine tout en précisant que son prénom est NAWOON. Et finalement quel est le vrai problème ? c’est la question que se posent beaucoup d’observateurs . Ces derniers font remarquer que la communauté haitienne dans son ensemble est composée d’éthnies venues d’ailleurs .

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