Plusieurs chefs de gouvernement et d’Etat de la Caricom, bloc qui regroupe les pays de la communauté Caraïbe, se sont déclarés partisans à l’occasion du 16ème sommet de l’organisation régionale, de la normalisation des relations avec Haïti et de la réintégration du pays en son sein. Le bloc régional, qui devait débattre de cette question ce vendredi, a refusé de reconnaître l’exécutif du premier ministre mis en place après la chute du président Jean Bertrand Aristide il y a près d’un an, soutenant cependant la tenue d’élections générales en Haïti. « La Caricom ne peut pas s’écarter de Haïti », a déclaré aux journalistes le premier ministre de Grenade, Keith Mitchell. « Nous avons une obligation morale, régionale et même familiale », a-t-il ajouté. L’actuel président de la Caricom, le président du Surinam, Ronald Venetiaan, a appelé l’organisation à trouver des voies pour décider d’une aide à court et moyen terme pour les haïtiens et leurs institutions élues démocratiquement. « Il y a eu un progrès significatif en Haïti », a expliqué aux membres de la Caricom l’envoyé spécial de la Minustah Juan Gabriel Valdez. Le secrétaire général de la Caricom, Edwin Carrington, a indiqué qu’il demanderait l’autorisation lors du sommet pour participer en mars à la réunion organisée par la France en Guyane française au sujet de l’aide à apporter à Haïti. AFP
La réintégration de Haïti au menu du sommet de la Caricom
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