La fuite des responsables des coopératives a de sérieuses conséquences sur la réouverture des classes cette année dans la ville de Léogane . En dépit d’une baisse des frais scolaires au niveau de certains collèges , ce n’est toujours pas la grande foule tandis qu’au lycée c’est la ruée des parents en quête d’une place pour leurs enfants . A l’entrée de la ville où se trouve le lycée et le parc Saint Victor s’installe un véritable marché, c’est également la grand-rue remarquable par ses nids de poule , ses flaques d’eau et ses lots d’immondices. Ce boulevard mène tout droit au marché public au coeur de la ville ,entouré des rares bâtiments publics comme la mairie . D’où le pressant projet de la minicipalité de transférer le marché selon le maire Onel Octela . Mais la difficile rentrée des classes domine ces problèmes d’infrastructures et d’insalubrité à Léogane . Au lycée comme au collège , la situation n’est pas au beau fixe ; directeurs d’écoles , parents d’élèves parlent d’une même voix des conséquences de l’escroquerie des coopératives . Au collège , les frais ont baissé quasiment à un point zéro , mine de rien ,les enfants ne sont pas en grand nombre et les rares écoliers sont dépourvus de matériels scolaires et d’uniforme . Et , dans l’unique lycée de la ville , déjà remplit , c’est la ruée . Les parents font la queue , se bousculent à la direction pour trouver une petite place pour leurs enfants dans cet établissement construit en 1976 et jamais rénové. Le directeur du Lycée, Pierre Raymond Marc , plaide en faveur d’une troisième classe de Philo pour un lycée qui regorge d’enfants dans une ville ruinée par la fuite des dirigeants de coopératives .
La rentrée scolaire à Léogane très affectée par la faillite du mouvement coopératif
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