La rentrée scolaire est un véritable échec, estiment des enseignants syndiqués

Les syndicats d’enseignants s’en prennent au ministre de l’éducation nationale, Pierre Buteau. Ils dénoncent les conditions dans lesquelles le ministère de l’éducation a effectué la réouverture des classes, cette année. Lors d’une conférence de presse, le mardi 14 septembre 2004, les syndicalistes, Josué Mérilien (Unnoh), Jean Lavaud Frédéric ( Cneh) et Paul Saint-Preux ( Giel) ont considont considéré la rentrée scolaire du 13 septembre comme un échec. Ces représentants de syndicats d’enseignants n’ont pas mâché leurs mots à l’égard du ministre de l’éducation nationale et de son équipe sur la façon « irresponsable » d’ effectuer la réouverture des classes. Les syndicalistes croient que le ministre de l’éducation devrait penser à régulariser certaines choses dont la totale publication des examens d’Etat avant d’annoncer hâtivement, disent-ils, la reprise des activités scolaires, . Jean Lavaud Frédéric reproche au ministre de l’éducation de privilégier le savoir chez les nantis . M. Frédéric indique que les élèves des milieux défavorisés ne sont pas encore retournés en classe. Les syndicats d’enseignants, à couteaux tirés avec le ministère de l’éducation depuis la crise des corrections des épreuves au mois d’août, n’entendent pas lâcher prise. Ils demandent à leurs membres de rester mobilisés. Le ministre de l’éducation reconnaît les difficultés qui entourent la rentrée des classes à travers le pays. Pierre Buteau qui espère une augmentation de l’effectif des écoliers au fil des jours met l’accent sur les problèmes économiques auxquels sont confrontés les parents en dépit des efforts financiers consentis par l’Etat. Interrogé sur la prise de position des syndicats qui qualifient d’échec cette rentrée, le ministre de l’éducation prend le contre-pied de ces déclarations. Pierre Buteau en profite pour lancer un appel au dialogue à l’endroit des syndicats d’enseignants.

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