La réunion entre les responsables de la sécurité et les parlementaires n’a pas eu lieu

Le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) a boudé, le mardi 15 avril 2003, l’invitation qui lui avait été lancée par la Chambre des Députés où l’on devrait aborder des questions liées à la drogue au sein de la Police Nationale d’Haiti (PNH) et à la sécurité des élections. Seul l’inspecteur général en chef de la Police, Evens Sainturné, était présent au Parlement. Les autres responsables de la sécurité publique ont brillé par leur absence. Les membres de la Commission Sécurité de la Chambre Basse exigent des excuses de la part des membres du CSPN avant de planifier la tenue d’une nouvelle séance. Le président de cette Commission , Philord Dominique , mécontent de l’attitude des membres du CSPN , commence à perdre patience. Pour M. Dominique , il s’agit d’un manque de respect à l’endroit des élus . De son côté, le député Simpson Libérus tente de calmer le jeu tout en déplorant que cette troisième invitation lancée au CSPN n’ait pas été suivie d’effet . Le parlementaire Lavalas contesté précise que les responsables de la sécurité se sont excusés prétextant des réunions urgentes convoquées à la dernière minute. Le député de la troisième circonscription de Port-au-Prince rappelle que le CSPN est dirigé par le premier ministre Yvon Neptune. Toutefois, M. Libérus souhaite que les autorités répondent à la prochaine convocation. Cette rencontre du CSPN à la Chambre des Députés devrait être la première à laquelle participerait le nouvel Etat-Major de la PNH que commande Jean Claude Jean Baptiste dont la nomination est condamnée par l’Opposition, la Société Civile et la Communauté Internationale. Dans une note publiée , ce mercredi 16 avril , le bureau du Premier Ministre indique que le CSPN n’a pas boudé l’invitation des députés. La note précise que le bureau de la Chambre Basse a été informé de l’absence du CSPN à la séance de travail de mardi à cause de la  » présence de la majorité des ministres membres du CSPN au Palais National où ils étaient convoqués « .

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