L’ancien directeur de la Société Antillaise des Métaux, Yvon Malenfant, affirme que sa compagnie a acquis dans le cadre d’une vente aux enchères des débris métalliques se trouvant dans le local du Centre National des Equipements. Il explique que toutes les pièces achetées n’ont pas été transportées au local de la SAM en raison du climat d’insécurité qui prévalait dans la région métropolitaine en 2004. » Nous n’avons pas acheté des bulldozers, ni de camion « , dit-il précisant que des parties de matériels sans moteur avaient été achetées.Selon M. Malenfant les pièces de matériels étaient vieux d’au moins 25 ans. » Il s’agissait vraisemblablement de matériels du ministère des travaux publics datant des années 50 « , explique t-il rappelant que le CNE a été créé en 1998.Yvon Malfefant, investisseur canadien, indique qu’en raison de l’insécurité son entreprise a été contrainte de cesser ses activités. » Il y a eu de nombreux cas de kidnapping nous ne pouvions pas réaliser des affaires normalement alors qu’il fallait continuer à payer les employés », ajoute t-il.Dans ce contexte la SAM n’a pu récupérer que 300 tonnes de débris métalliques au Centre National des Equipements.Participant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, M. Malenfant a révélé que d’autres personnes, une quarantaine environ, avaient pris part à la vente à l’encan. » Je ne connais pas les personnes qui étaient présentes nous étions intéressés à des débris métalliques « , dit-il ne sachant pas si les autres matériels vendus pouvaient être réparés. Tout en se disant surpris par l’ampleur des évènements, M. Malenfant insiste sur le fait que la transaction a laquelle il avait pris part était régulière et normale. » Nous n’avions jamais eu de contact avec le ministre des travaux publics », soutient-il expliquant que la SAM avait des contacts avec la Cour des Comptes et la Direction Générale des Impôts qui gèrent les ventes. En ce qui a trait à la lettre envoyée au ministre des travaux publics, il souligne que la lettre n’a pas donné lieu à la vente réalisée un an plus tard.
La SAM nie avoir acheté des matériels du CNE
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