La sécurité et l’Etat de droit sont les principales priorités de Ban Ki-moon

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, soutient que l’ONU devait s’attacher en priorité à améliorer « la sécurité et l’Etat de droit » en Haïti un an après la catastrophe du 12 janvier 2010. « Alors que nous continuons à reconstruire Haïti, nous devons non seulement assurer les besoins essentiels dans les secteurs de l’eau potable et de l’assainissement, de la santé et de l’emploi, nous devons également faire de l’amélioration de la sécurité et de l’Etat de droit une priorité », a déclaré Ban Ki-moon vendredi lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York. « La route est longue et difficile », a concédé M. Ban qui a souligné que l’aide internationale n’était pas arrivée aussi vite qu’il aurait fallu et que « l’épidémie de choléra ne montrait pas de signe d’affaiblissement ».L’ONU et la communauté internationale sont très impliquées dans l’effort humanitaire de relèvement et lutte contre l’épidémie du choléra. Les dernières statistiques du Ministère de la santé publique font état de 180.000 personnes infectées et plus de 3.500 autres décédées. « Malgré les difficultés, nous faisons des progrès. Le nombre de personnes qui vivent dans des camps a été réduit de moitié comparée à la période d’urgence. Nous fournissons chaque jour de l’eau potable pour environ 1 million de personnes et de l’aide alimentaire pour 2 millions de personnes chaque mois », a-t-il ajouté. Pour Ban Ki-moon le défi pour la mission de l’ONU en Haïti est de maintenir la sécurité et d’assister un nouveau gouvernement légitime qui « assument ses responsabilités envers le peuple haïtien ». Les déclarations de M. Ban interviennent une semaine avant une réunion importante du Conseil de Sécurité sur la crise électorale haïtienne.Le Représentant permanent de la Bosnie-Herzégovine et Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Ivan Barbalić, avait indiqué que le 20 janvier, le Conseil de sécurité entendrait un exposé sur les développements politiques dans le contexte postélectoral sur la base duquel il pourrait être amené à envisager une augmentation des troupes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). LLM / radio Métropole Haïti

Publicité