Des acteurs politiques et sociaux conscients de la faiblesse des forces de l’ordre sont astreints à supplier les chefs de gangs. Les relaient les supplications des citoyens et même de certaines autorités locales.
Hier un maire assesseur de Leogane et
le directeur de l’hôpital Sainte croix de Leogane ont demandé aux bandits de Martissant de libérer les chauffeurs et remettre la génératrice de 125 kilowatts volé.
Intervenant dans les médias ils ont fait valoir que les principaux bénéficiaires des soins de ce centre hospitalier sont les personnes vulnérables.
Les commerçants, les responsables d’institutions sociales ne font plus appel aux forces de l’ordre ils préfèrent négocier et verser des ‘taxes’ afin de poursuivre leurs activités.
Des acteurs politiques dans le sud révèlent que des commerçants versent 100 000 gourdes pour le passage d’un camion à Martissant.
Par ailleurs des spécialistes en sécurité publique ont fait remarquer que les citoyens dont les proches sont victimes de kidnapping ne font plus appel à la direction Centrale de la Police judiciaire (DCPJ). Ils négocient directement avec les criminels ou se rendent dans les médias pour lancer des appels à la clémence des bandits.
L’état déjà affaibli est en train de ddisparaître et cède son autorité aux gangs.
LLM / Métropole Haïti
La suplication seule recours face à l’hégémonie des gangs
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